autres SECTEURS
L’industrie lainière
Elle prend un véritable essor au milieu du XVIIIe siècle avec l’activité de bonneterie (bonnets et gants) et occupe plus de 10 000 ouvriers dans les communes proches de la ville utilisant l’eau de la Loire. La manufacture de bonneterie Benoist Héry est érigée en manufacture royale en 1774. Il existe également en 1758 une manufacture royale de bonnets turcs, à la façon de Tunis, destinés aux pays du Maghreb et du Levant. À la fin du XVIIIe siècle, les fabriques de couvertures se développent ; elles font travailler près de 14 000 ouvriers en 1805. |
La céramique
L’Orléanais connaît l’art de la poteriede terre cuite depuis l’époquegallo-romaine. La mention la plus ancienne d’un faïencier à Orléans remonte à 1605. Une première manufacture royale de porcelaine est fondée en 1753 en faveur de Jacques Dessaux de Romilly. Au XVIIIe siècle, diverses fabriques de faïences et de porcelaines s’établissent et produisent généralement la faïence brune dite culs bruns ou cailloux. La fabrique Machard-Grammont se particularise avec la réalisation de pâtes marbrées dites pâtes jaspées ou agatisées. Les poteries fabriquent également des moules à pain de sucre, des formes pour les bonnets ainsi que des pots de pépiniéristes. Elles sont une douzaine au XVIIIe siècle et occupent 300 ouvriers. |

La manufacture de tabac
La perte des usines de Strasbourg et de Metz, suite à la défaite de 1870 et à l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine, entraîne de nouvelles implantations de manufactures de tabac afin de satisfaire une consommation en plein développement et l’apparition des cigarettes prêtes à l’emploi. À Orléans, la manufacture est implantée le long de la ligne de chemin de fer; Orléans-Vierzon. L’établissement ouvert en 1885 s’agrandit rapidement et ses productions se diversifient au fil du temps. En 1944, une partie des bâtiments est détruite. Le centre technique est transféré, en 1954, dans la nouvelle zone industrielle d’Orléans-Fleury-les-Aubrais.
En 1982, la production s’arrête. De l’usine d’origine subsistent plusieurs constructions, notamment le bâtiment de l’administration à la modénature aux ornements classiques et la partie ouest des deux grands bâtiments en moellon enduit qui l’encadrent. Ces bâtiments, d’un seul étage, sont coiffés de combles à la Mansart. On retrouve également l’emplacement du jardin d’honneur avec ses pavillons et une grille.
La perte des usines de Strasbourg et de Metz, suite à la défaite de 1870 et à l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine, entraîne de nouvelles implantations de manufactures de tabac afin de satisfaire une consommation en plein développement et l’apparition des cigarettes prêtes à l’emploi. À Orléans, la manufacture est implantée le long de la ligne de chemin de fer; Orléans-Vierzon. L’établissement ouvert en 1885 s’agrandit rapidement et ses productions se diversifient au fil du temps. En 1944, une partie des bâtiments est détruite. Le centre technique est transféré, en 1954, dans la nouvelle zone industrielle d’Orléans-Fleury-les-Aubrais.
En 1982, la production s’arrête. De l’usine d’origine subsistent plusieurs constructions, notamment le bâtiment de l’administration à la modénature aux ornements classiques et la partie ouest des deux grands bâtiments en moellon enduit qui l’encadrent. Ces bâtiments, d’un seul étage, sont coiffés de combles à la Mansart. On retrouve également l’emplacement du jardin d’honneur avec ses pavillons et une grille.
L’imagerie et la dominoterie
Orléans devient un centre d’imagerie important au XVIIIe siècle avec la fabrication de papier peint (dominoterie), d’images pieuses ou profanes. Jean-Baptiste Letourmy s’illustre dans l’imagerie politique. La fabrique de Pierre-Fiacre Perdoux réalise, quant à elle, près de 500 modèles de papiers peints et de nombreuses images.
Orléans devient un centre d’imagerie important au XVIIIe siècle avec la fabrication de papier peint (dominoterie), d’images pieuses ou profanes. Jean-Baptiste Letourmy s’illustre dans l’imagerie politique. La fabrique de Pierre-Fiacre Perdoux réalise, quant à elle, près de 500 modèles de papiers peints et de nombreuses images.
L’imprimerie et la presse d’annonces
Les journaux orléanais d’annonces et les almanachs sont pris en main par les imprimeurs au milieu du XVIIIe siècle, sur le modèle de l’Almanach Royal qui apparaît en province en 1736. Offrant à la population toutes sortes d’informations pratiques mais aussi juridiques, commerciales et industrielles, cette presse met véritablement en place la publicité commerciale et un annuaire au service de la population. |
La faïence Labrut
Au 102 rue de Bourgogne se trouvait la maison Labrut, fabriquant de faïences de décorations et de culs bruns. La vaste parcelle a conservé, sur rue, la façade en moellon enduit, scandée, au rez-dechaussée, de quatre ouvertures en pierre de taille. Ce type de construction néoclassique est récurrent tout au long du XIXe siècle. |
La meunerie La belle usine
En 1856, une usine à moudre le blé, La Belle usine, s’installe boulevard du Chemin-de-fer (actuel 19 boulevard Alexandre-Martin). Le bâtiment, témoin de cette activité passée, présente une architecture symétrique développée sur deux étages qui ont par la suite été dédoublés. Les trois travées centrales et le porche principal sont encadrés par deux pilastres en pierre et brique. Au-dessus de cet ensemble, un fronton et le blason de la ville, aujourd’hui disparus, apportaient un regain de monumentalité au bâtiment. |
Les toiles peintes dites indiennes
Les cotonnades imprimées dites toiles d’Inde ou indiennes sont importées par la Compagnie des Indes. L’interdiction de les fabriquer en France est levée en 1759. En 1760, deux manufactures de tissu imprimé sont créées à Orléans, celles de Hulot et de Mainville. Cette dernière devient manufacture royale en 1762 et s’installe près du pont, à l’angle de la rue Royale, puis en 1787 près dupont d’Olivet. |
Le coton filé
La filature de la Motte-Sanguin, dirigéenpar Lord Foxlow, est équipée de mules jennys, inventées en 1779 par l’anglais Samuel Crompton et permettant de filer le coton en continu, grâce à la machine à vapeur Périer. 800 hommes et femmes y travaillent. La période révolutionnaire puis la guerre commerciale contre l’Angleterre durant l’Empire précipitent certaines entreprises à la faillite, comme la filature de Foxlow, contrainte de fermer en raison du manque de matières premières. |
L’industrie des cuirs et peaux
Orléans possède une longue tradition de tannerie et de cuir. Situés à l’origine et pour l’essentiel dans les quartiers du Châtelet, de la Charpenterie et de Saint-Pierre-le-Puellier, ces industries polluantes sont progressivement rejetées hors de la ville. Les tanneries Chicoineau reçoivent l’autorisation des’implanter rive sud, à l’écart du centreville, au milieu du XIXe siècle. |
Artisanat d’art de petite série
On retrouve l’activité de la céramique avec la production de faïence, des poteries ou des terres cuites vernissées pour les jardins d’agrément. Dans la filière bois, les ateliers Mailfert puis Amos s’illustrent de 1904 jusqu’aux années 1990. La société Les Billards Chevillotte est encore aujourd’hui le premier fabricant en France de billards à renommée internationale. |