la cathédrale d'orléans : hauteur 114 m.
les gargouilles
vue des anges
Quelques dimensions
La cathédrale mesure 140 mètres de long, elle est composée de 5 nefs. Largeur intérieure totale de la nef : 40 mètres. Largeur intérieure au niveau du transept : 53 mètres. Largeur extérieure au niveau du transept : 65 mètres. Largeur de la façade : 53 mètres. La hauteur sous voûte est de 32 mètres. Les deux tours s'élèvent à 88 mètres de hauteur. La flèche centrale monte à 114 mètres. |
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Les cloches
Les cinq cloches se situent dans la tour nord. Quatre d'entre elles proviennent de la fonderie de cloches Bollée d'Orléans, fondues en 1898. La Sainte-Jeanne d'Arc, le Bourdon a été refondu par Paccard en 2012, celle de Bollée étant fêlée depuis plusieurs décennies, suite au bombardement de 1944.
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les plans
Les Boiseries du choeur
Les Boiseries du Chœur sont conçues et exécutées de 1680 à 1706 par les artistes du roi Louis XIV.
Les décorations sont dessinées par HARDOUIN-MANSART, il remplace la technique traditionnelle à haut dossier par une série de médaillons ovales. Ces médaillons représentent des scènes de la Vie du Christ. En dessous des médaillons, 95 stalles à hauts dossiers occupent, sur une double rangée, les deux côtés du choeur. Quelques-unes seulement sont d'origine. Les autres viennent des différentes églises de la région. Elles étaient destinées aux Chanoines, prêtres liés au service de la Cathédrale, et menant une vie communautaire au sein du chapître. Les stalles sont équipées de Miséricordes : saillies de bois, fixées sous l'abattant du siège. Elles permettent de s'appuyer ou de s'asseoir, tout en paraissant debout.
Les décorations sont dessinées par HARDOUIN-MANSART, il remplace la technique traditionnelle à haut dossier par une série de médaillons ovales. Ces médaillons représentent des scènes de la Vie du Christ. En dessous des médaillons, 95 stalles à hauts dossiers occupent, sur une double rangée, les deux côtés du choeur. Quelques-unes seulement sont d'origine. Les autres viennent des différentes églises de la région. Elles étaient destinées aux Chanoines, prêtres liés au service de la Cathédrale, et menant une vie communautaire au sein du chapître. Les stalles sont équipées de Miséricordes : saillies de bois, fixées sous l'abattant du siège. Elles permettent de s'appuyer ou de s'asseoir, tout en paraissant debout.
tout là haut
Surplombant le chemin de ronde, c'est l'occasion d'admirer l'impressionnant travail de précision autour des arc boutants. Quelques personnages s'y dessinent, autoportrait ou caricature d'époque.
la sacristie
La sacristie est l'annexe d'une église où l'on conserve les vases sacrés (calice...), les ornements d'église (linges, aube...) et où le prêtre se prépare pour célébrer la messe. La sacristie, comme son nom l'indique, est un lieu sacré où l'on se prépare aux cérémonies, où l'on garde les divers objets du culte.
Le sous-sol archéologique
Sous l'impulsion du Chanoine CHENESSEAU, éminent archéologue, des fouilles furent entreprises en 1938. On peut voir dans le sous-sol archéologique l'amorce de la nef et le carré du transept contemporain de Hugues Capet. Il est également possible de voir un fragment de Mosaïque du XIème siècle, la partie Nord de l'abside romaine et des arcatures aveugles séparées par une colonnette. En creusant le sol romain trois sépultures d'anciens Evêques des XIIIe et XIVe siècles furent découvertes, avec un mobilier de très grande valeur : crosses d'évêques, patènes, calices, médaillons, byzantins.
Le Calorifère
Mis en place à la fin du XIXème siècle pour remplacer les huit poêles faisant office de chauffage, on accède au Calorifère par un long couloir sombre dont les murs sont encore couverts de poussière de charbon. Au sol, deux rails indiquent encore le chemin du wagonnet permettant de transporter le charbon jusqu'au four.A cette époque, il était possible de faire monter la température jusqu'à 10°C. Ce système de chauffage a été abandonné au début des années 50, tant pour des raisons d'encrassement que de sécurité.
Chapelle de Jeanne d'Arc
En 1926, le Cardinal Touchet consacra à Sainte Jeanne d'Arc la chapelle qui, au nord, ouvre à la fois sur le transept et sur le déambulatoire.
Il la fit aménager par l'Architecte Guët et y plaça une statue de la vierge due au ciseau du sculpteur Vermare. La statue de Jeanne d'Arc avait été réalisée en 1912 par Vermare à l'imitation de celle qu'il avait déjà sculptée pour les fêtes de la Béatification de 1909 et qui se trouve actuellement dans l'Eglise Saint Louis des Français.
Au pied des anges
Au sommet des 2 tours de la Cathédrale d'Orléans siégent 8 anges qu'il est possible d'apercevoir depuis le parvis de la Cathédrale Sainte Croix. Ils présentent les instruments de la passion du Christ. Ces statues sont l'oeuvre des sculpteurs Delaistre et Nogaret et datent de 1790. C'est au pied de ces anges que se termine l'ascension de la Cathédrale Sainte Croix, puisqu'il n'est pas possible de monter plus haut. Devant nos yeux et sous le regard des anges s'étale la ville d'Orléans : ses rues, jardins, monuments,....
l'histoire
L'Eglise de Sainte-Croix doit sa dénomination à Saint Euverte, Evêque d'Orléans, qui en jeta les fondations en 330, époque où la croix du Christ fut découverte à Jérusalem par Sainte Hélène, nièce de l'empereur Constantin.On put y officier pour la première fois en 350.
Saint Aignan, successeur de Saint Euverte, termine l'édifice. Mais c'est l'architecte Mélius qui en surélève l'abside et le choeur (390-450). Les Normands la ruinèrent en 865, mais ne purent la brûler. Carloman et Arnulph la reconstruirent en 883.En 999, un mystérieux incendie, qui consuma tous les monuments de la ville d'Orléans n'épargna pas la nouvelle église. Au XIe siècle, elle devient Cathédrale et remplace l'Eglise de Saint Etienne, devenue trop exiguë. Au XIIe siècle, les chanoines élèvent et groupent leurs demeures sur le cloître de Sainte-Croix. L'Evêque Arnoult ayant poussé trop rapidement la construction, le sanctuaire et la plus grande partie de la nef s'écroule en 1227. |
En 1239, Robert de Courtenay, petit-fils de Louis-le-Gros, manifeste le désir de rebâtir les tours écroulées ; il donne alors d'importantes sommes pour commencer les travaux et fournit du bois en provenance de ses forêts et des pierres de ses carrières.
Mais contraint de suivre Saint Louis en Terre Sainte, il lègue le soin de poursuivre et d'achever les travaux à son ami l'Evêque Gilles Pathay, son successeur. Celui-ci pose la première pierre de la reprise des travaux le 11 septembre 1288. L'Evêque Gilles Pathay mourut cette même année, c'est donc Pierre de Mornay, qui lui succède, qui achève les travaux. Le choeur est posé sur les fondations qu'avait jetées l'Evêque Arnoult.Les Rois Charles VII et Louis XI complète l'oeuvre de la Cathédrale en même temps qu'ils tirèrent de la ruine la collégiale Saint-Aignan et toutes les autres églises Orléanaises. Dans la nuit du 23 au 24 mars 1568, les protestants pillèrent la Cathédrale d'Orléans. Les quatre piliers de la croisée furent minés et leur chute entraîna l'écroulement de presque toute l'Eglise. |
Il ne resta debout que la porte de l'Evêque, six piliers du chœur, les onze chapelles du rond-point et quelques pans de murs isolés.
Henri III, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV et Louis XV s'occuperont successivement de la réédification de la Cathédrale d'Orléans. Le 2 juillet 1598, le Roi Henri IV, en revenant de visiter la Bretagne, avait promis, lors de son passage à Orléans, de réédifier complètement le monument. Le 18 avril 1601, le roi et la reine Marie de Médicis posèrent la première pierre des nouveaux travaux. En 1622, on jette les fondations des transepts. C'est en 1766 que se complète le portail méridional. L'Eglise capitulaire de Sainte-Croix est érigée en paroisse en 1791. On reprend les travaux de la tour en 1817. C'est en 1829 que la façade du grand portail et les tours, commencées en 1726, sont démasquées. |
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